Léo Dupré est un jeune talent artistique qui produit des œuvres singulières : des sculptures de tissus cousues. Assemblées, elles forment une histoire, celle d’un “enfer heureux”, racontée par l’artiste lui-même.
Le jeune artiste vit et travaille actuellement entre l’Auvergne et Marseille. Diplômé de la Villa Arson de Nice, il développe un style particulier. Dans un premier temps, il s’était orienté vers des assemblages sur des toiles en polaire. Désormais, il réalise davantage de créations en trois dimensions, qu’il appelle “soft sculptures”. Ses œuvres sont exposées toute l’année aux Ateliers Médicis où il est résident. De plus, il a été sélectionné pour participer, le mois dernier, à la 7ème édition de 100% L’EXPO.
Des œuvres entre douceur et ténèbres
Léo Dupré est d’ores et déjà connu pour ses “soft sculptures”. Des assemblages textiles, composés de courbes et ornés d’objets fabriqués ou récupérés. Toujours très colorés, ses travaux évoluent au fil du temps à la manière de talismans annonçant l’univers caché derrière chaque œuvre.
Son travail évoque également des thèmes occultes, nourris de légendes. Lui qui apprécie également passer du temps à l’extérieur évoque régulièrement l’équipement outdoor ainsi que des connotations survivalistes, nécessaires à la traversée de ses univers.
Tous ces éléments se combinent pour créer un “enfer heureux”, sorte de monde post-apocalyptique où confort et survie coexistent.
100% L’EXPO : une immersion dans un monde fictionnel
À l’occasion de 100% L’EXPO 2025, Léo Dupré a présenté une installation immersive : “A Night in Lyme disease territory”. Un ensemble fictionnel de tissus qui plonge le spectateur dans une histoire inquiétante, en pleine métamorphose. L’artiste se place quant à lui en conteur, offrant des clés de lecture pour cette histoire pleine de tensions entre l’humain et le surnaturel.
La pièce maîtresse de cette installation est intitulée “Nightmare Fuel” (comprenez carburant de cauchemars). Cette sculpture réalisée l’an passé est composée d’un alliage de tissus, de rembourrage et d’une plateforme métallique rotative. Grâce à ses couleurs psychédéliques et son mouvement perpétuel, elle donne l’impression d’être l’antagoniste de l’histoire. Léo Dupré explique également que le mouvement a pour but d’hypnotiser le spectateur. Enfin, cette sculpture est inspirée par une robe Gucci de 2010, ajoutant une dimension esthétique supplémentaire à l’œuvre.
Une reconnaissance croissante
La participation de Léo Dupré à 100% L’EXPO aux côtés d’autres artistes, comme son amie Valentine Gardiennet, témoigne de la reconnaissance croissante de son travail dans le milieu. Une chose est sûre, Léo Dupré participera à bien d’autres expositions à l’avenir, alors gardez un œil sur ce talent émergent.