Martial Raysse est un célèbre peintre français qui s’est fait une renommée internationale grâce à son talent. Il est auteur de plusieurs œuvres qui sont aujourd’hui conservées dans de grands musées. Le peintre profite aussi de ses voyages à travers le monde pour faire de nouvelles découvertes qu’il personnalise à sa manière. Que dire du peintre contemporain Martial Raysse qui continue de marquer des générations ?
Son enfance et ses débuts dans l’art
Martial Raysse a vu le jour le 12 février 1936 de parents artisans céramistes natifs de Vallauris. Déjà à l’âge de 12 ans, il commence par peindre des tableaux et écrire des poèmes. Après sa formation secondaire, il amorce des cours de lettres et pratique en parallèle l’athlétisme professionnel. En 1945, il décide de faire carrière dans le domaine de la peinture.
À la fin des années 1940, le peintre contemporain Martial Raysse commence par combiner des détruits et objets figurant dans des boîtes de plexiglas. Fort de son savoir-faire, il devient en un temps record l’un des artistes abstraits les plus notables de la Côte d’Azur. Martial marque alors une pause dans sa carrière d’artiste au moment où ses œuvres acquièrent une certaine notoriété sur le marché de l’art.
Fan incontesté du plastique, le peintre met d’écume sur les grands magasins et connaît un grand succès. En effet, quelques heures avant l’ouverture de son exposition à Milan, il réussit à liquider toutes ses œuvres plastiques aux collectionneurs. Une fois encore l’artiste venait de réaliser un grand exploit.
À la fin des années 1950, Martial Raysse part séjourner aux Etats-Unis. Là-bas, il tisse des liens d’amitié avec des personnes pratiquant le Pop art. C’est ainsi qu’il est décrit comme « un peintre de la vie moderne ».
Le savoir-faire dont il fait preuve dans ses œuvres
Pour concevoir ses nombreuses œuvres, le peintre contemporain Martial Raysse utilise plusieurs types de matériaux. Il se sert aussi de diverses techniques qui lui sont uniques et qui le caractérisent. Par exemple, il utilise à sa manière les objets tels que le miroir, les lumières artificielles et la peinture pour obtenir des œuvres authentiques. Contrairement à plusieurs autres peintres réalistes, il opte pour les objets neutres plutôt que ceux de non récupération.
Au début de l’année 1960, plusieurs tableaux de Martial Raysse mettent en valeur des images sensuelles et artificielles. Ils illustrent généralement le mannequin-type des années 1960 et allient plusieurs couleurs acidulées. Dans ces toiles, les couleurs trop brillantes sont utilisées pour mettre en avant les visages féminins très connus.
À partir de l’année 1962, Martial Raysse introduit dans son art le néon pour illustrer certaines parties du corps humain (la bouche et les yeux par exemple).
« J’ai découvert le néon. C’est la couleur vivante, une couleur par-delà la couleur »
s’est-il expliqué sur son choix.
À la fin des années 1960, le peintre contemporain Martial Raysse décide de faire de la représentation. Il commence alors par utiliser les moyens modernes de production d’image tels que la sérigraphie et la photographie. C’est ainsi qu’il a sorti des représentations (généralement de la tête aux épaules).
Le Made in Japon et les œuvres vitraux de Martial Raysse
Entre 1963 et 1965, Martial Raysse réalise une multitude d’œuvres qu’il baptise « Made in Japon ». À travers ces derniers, l’artiste avait pour but de détourner des toiles célèbres, notamment ceux d’Ingres qu’il a souvent rencontré pendant ces travaux. Parmi les tableaux qu’il a peint dans cette optique, nous pouvons citer La Grande Odalisque, aujourd’hui conservé au musée national d’Art moderne.
Le Made in Japon du peintre contemporain Martial Raysse reprend dans sa généralité une portion de la toile d’Ingres. La différence majeure qui y figure, c’est qu’ils sont faits en tenant compte de l’art Pop que Martial Raysse venait de découvrir. La majorité des œuvres sont alors laquées sur des toiles et repeintes avec des couleurs très marquées comme le rouge ou le vert fluo. Aussi, Raysse ajoute certains éléments afin de se démarquer de la peinture traditionnelle.
Dans la même période, il peint :
- Soudain l’été dernier en 1963 ;
- America America en 1964 ;
- High Voltage Picture en 1965
En 2001, Martial Raysse a coopéré avec l’atelier de Jean-Dominique Fleury afin de sortir ses premiers vitraux. Engendrée par Architecture-Studio, ces derniers étaient destinés à l’église Notre-Dame-de-l’Arche-d’Alliance de Paris.
La rupture avec le pop Art
En 1968, Martial Raysse mène de longues réflexions sur la nature de ses œuvres à l’issue des événements de mai 1968. Deux ans plus tard, il est l’auteur d’une révolution esthétique qui marque l’art du XXe siècle. Après cet exploit, il prend une pause et se consacre au septième art.
Le peintre contemporain Martial Raysse revient dans la peinture et rompt avec le Pop Art. Il réalise en France des œuvres sur des feuilles de même format que les grands tableaux. Il renoue aussi avec le genre traditionnel et commence par sculpter. Martial connaît un grand succès et reçoit même des commandes de grandes autorités.
Les grandes ventes réalisées par Martial Raysse
Fort de son talent, le peintre contemporain Martial Raysse a réussi à vendre plusieurs œuvres qu’il a produites lui-même. En 2011, il établit un record dans l’histoire de l’art français. En effet, il est devenu le peintre français vivant à avoir vendu l’œuvre la plus chère.
L’artiste a notamment vendu :
- L’année dernière à Capri à 4,8 millions d’euros en 2011 ;
- Un portrait réalisé en 1960 à 4,5 millions d’euros en 2014
Notons que Martial Raysse a aussi vendu un œuvre à Paris en 2011 pour 1,74 millions d’euros.